Cabinet d'hypnothérapie

Nous avons tous des traumas !

 

Selon l’OMS, 1/4 de la population a souffert de maltraitance et 3/4 ont vécu une expérience difficile dans l’enfance.

Souvenirs connus ou cachés, de la maltraitance au manque de considération, de l’accident à l’humiliation, d’avoir subi ou avoir vu…

 

Tout vécu non « digéré » laisse une empreinte comme des cailloux égarés dans une chaussure.

 

Le déni, l’amnésie, la dissociation sont autant de systèmes de défense qui nous ont protégés au moment où l’on « ne savait pas quoi et comment faire avec ça ». Cependant, les émotions n’ont pas d’âge et restent présentes, et le corps les a enregistrées. Et quand l’enregistrement est dysfonctionnel, il laisse des cailloux comme des « fantômes » dans notre mémoire.

 

C’est là que la SBA (Stimulation Bilatérale Alternée) ou l’EMDR (Eye Movement Desensitization Reprocessing) permet d’enlever les cailloux dans la chaussure.

Le psychisme a naturellement la capacité de métaboliser des événements traumatiques grâce au processus de Traitement Adaptatif de l’Information (TAI) qui « range » au bon endroit dans la mémoire nos souvenirs avec les éprouvés du corps et de la tête associés.

 

Mais parfois, le cerveau est submergé par un choc traumatique et ne parvient pas à « digérer » l’information. Il ne fonctionne pas correctement et l’information reste en « suspens » dans le psychisme à travers des réseaux mnésiques dysfonctionnels et créés des « nœuds » parasitant au quotidien nos émotions, nos sensations, et nos pensées.

 

La SBA ou l’EMDR réactive le système naturel de Traitement Adaptatif de l’Information. Des mouvements oculaires, tapotements (tapping) ou stimulations auditives permettent de (re)métaboliser le vécu au cours d’un processus.

L’approche se fait en 3 temps passé, présent et futur, avec des process de désensibilisation puis de reprogrammation du cerveau. 

 

L’EMDR est une thérapie découverte en 1987 par la psychologue Francine Shapiro pour traiter les États de Stress Post Traumatique (ESPT).

 

 

Pour qui s’adresse la  SBA (Stimulations bilatérales alternées) ?

Elle s’adresse à toute personne souffrant de perturbations émotionnelles généralement liées à des traumatismes psychologiques. 

Il peut s’agir de traumatismes « évidents », tels les violences physiques et psychologiques :

•  Les abus sexuels
•  Les accidents graves
•  Les décès
•  Les maladies graves
•  Les incendies, les catastrophes naturelles
•  Les situations de guerre et attentats

 

Mais il peut s’agir aussi d’événements de vie difficiles ou de traumatismes, qui passent inaperçus et peuvent être la source d’émotions ou de comportements inadaptés ou excessifs dans la vie quotidienne : 

• Enfance perturbée
• Séparations / divorces
• Fausses couches et IVG
• Deuils
• Trahisons
• Difficultés professionnelles
• Dépendances
• Phobies

 

Ces perturbations émotionnelles s’expriment sous diverses formes : irritabilité, angoisse, cauchemars, tendance à l’isolement, état dépressif, comportement agité voire violent, douleurs physiques, somatisations…

 

D’autres troubles psychologiques relèvent aussi, dans certains cas, de traumatismes récents ou anciens, parfois inconscients :

•  Dépression
•  Addictions
•  Troubles du comportement alimentaire
•  Attaques de panique
•  Phobies

Comment se déroule la séance SBA  (EMDR) ?

 

Les premières séances comprennent, les deux premières phases de la thérapie :

La personne raconte son histoire, parle de sa problématique. Elles permettent ainsi de poser le cadre, d’installer une « alliance thérapeutique », de définir sa demande et d’établir le plan de traitement.

 

Ensuite, la praticienne retraite une situation problématique en suivant une procédure précise, qui inclut les mouvements oculaires ou des stimulations bilatérales auditives et tactiles.

 

 

Dès les premières séances, la personne peut ressentir les bienfaits de cette méthode. Des études ont déjà démontré la diminution, voire la disparition des symptômes liés au stress post-traumatique, une meilleure capacité à parler de l’événement comme d'un souvenir déchargé d’affect, la fin des comportements qui ont générés la demande de thérapie, un gain sur la qualité de vie…

 

Le nombre de séances nécessaires dépend de la problématique abordée, en cas de traumatisme comme par exemple un trouble de stress post-traumatique suite à un accident de voiture, quelques séances peuvent suffire, voir une séance.